Avenue Junot : Un joyau caché de Montmartre à découvrir

Antoine L
22 Minutes de lecture

Nichée sur les pentes de la butte Montmartre, l’avenue Junot est l’une des voies les plus élégantes et pittoresques du 18ème arrondissement de Paris. Cette rue résidentielle de 450 mètres de long offre un contraste saisissant avec l’agitation touristique du Sacré-Cœur tout proche. Avec ses magnifiques demeures, son histoire riche et son atmosphère sereine, l’avenue Junot mérite amplement d’être découverte lors d’une promenade dans ce quartier emblématique de la capitale.

L’avenue Junot : Un havre de paix au cœur de Montmartre

Lorsqu’on évoque Montmartre, on pense immédiatement à la basilique du Sacré-Cœur, à la place du Tertre et ses artistes, ou encore au célèbre Moulin Rouge. Pourtant, à quelques pas de ces lieux touristiques se cache un véritable havre de paix : l’avenue Junot. Cette élégante avenue résidentielle, longue de 450 mètres et large de 20 mètres, relie la place Marcel-Aymé à la rue Caulaincourt, offrant aux promeneurs une expérience unique dans un cadre préservé. Ses pavés d’origine, ses espaces verts soigneusement entretenus et ses magnifiques demeures en font l’une des adresses les plus prisées de la capitale, où le mètre carré peut facilement dépasser les 15 000 euros. Transitons maintenant vers l’histoire fascinante de cette avenue qui n’a pas toujours été ce havre d’élégance.

Qu’est-ce que l’avenue Junot et quelle est son histoire ?

L’avenue Junot telle que nous la connaissons aujourd’hui est née entre 1910 et 1912, mais son histoire remonte bien plus loin. Elle tire son nom du général Jean-Andoche Junot (1771-1813), duc d’Abrantès et fidèle compagnon de Napoléon Bonaparte. Avant de devenir l’élégante avenue que l’on connaît, cette zone était appelée le « maquis de Montmartre », un terrain vague et sauvage qui s’étendait jusqu’à la rue Caulaincourt. Ce « maquis » était alors peuplé de clochards, de chiffonniers et de bohèmes, formant une communauté marginale au cœur de Paris. La transformation de ce lieu a commencé au début du 20ème siècle, lorsque la municipalité parisienne décida d’urbaniser cette partie de la butte. Initialement baptisée « avenue de la Tempête », la voie prit finalement le nom d’avenue Junot en hommage au général napoléonien. Le percement de l’avenue s’est fait en deux temps : d’abord la partie entre la rue Simon-Dereure et la rue Caulaincourt, puis en 1912, le tronçon entre la rue Girardon et la rue Simon-Dereure. Durant ces travaux d’aménagement, un fait extraordinaire s’est produit : les ouvriers ont mis au jour les fondations partielles d’une construction d’époque romaine au niveau des numéros 7 à 11 et 10 à 12. Selon les archéologues, il s’agirait des vestiges d’un bâtiment annexe d’un temple dédié à Mercure, témoignant de l’antiquité de l’occupation humaine sur la butte Montmartre.

Une avenue née du « maquis de Montmartre »

L’histoire de l’avenue Junot est intimement liée à celle du « maquis de Montmartre », ce territoire sauvage et indompté qui occupait autrefois les pentes de la butte. Au 19ème siècle et au début du 20ème, le « maquis » était un quartier informel, peuplé de marginaux et d’artistes désargentés qui y avaient établi un mode de vie en marge de la société parisienne. Ce lieu, qui pouvait sembler chaotique et désordonné, possédait pourtant une âme et une authenticité qui attiraient peintres et écrivains. Le percement de l’avenue Junot au début des années 1910 marque le début de la transformation radicale de cet espace. En quelques années, les cabanes et habitations de fortune ont cédé la place à d’élégantes demeures, symboles de la gentrification progressive de Montmartre. Des archives photographiques précieuses, comme le tableau d’Alfred Renaudin « Percement de l’avenue Junot à Montmartre en 1912 » conservé au musée de Montmartre, témoignent de cette métamorphose rapide. La création de l’avenue a également entraîné la destruction de certains éléments historiques, comme le moulin à Poivre qui était situé approximativement au niveau de l’actuel numéro 12. Édifié vers 1865 pour Pierre-Auguste Debray, ce moulin était le dernier moulin à vent construit à Paris, avant que le progrès urbain ne le fasse disparaître.

Un développement architectural remarquable

  • Une architecture Art déco emblématique des années 1920-1930
  • Des hôtels particuliers conçus par des architectes renommés
  • Une harmonie esthétique préservée malgré la diversité des styles
  • Des demeures qui ont séduit de nombreux artistes et personnalités
  • Une valorisation immobilière constante depuis sa création

Où se trouve l’avenue Junot et comment y accéder ?

L’avenue Junot est située dans le quartier des Grandes-Carrières, sur la butte Montmartre, dans le 18ème arrondissement de Paris. Elle s’étend sur 450 mètres, reliant la place Marcel-Aymé (connue pour sa sculpture du Passe-Muraille inspirée de l’œuvre de Marcel Aymé) à la rue Caulaincourt. Pour s’y rendre, le moyen le plus pratique est d’utiliser la ligne 12 du métro parisien et de descendre à la station Lamarck-Caulaincourt. Cette station, inaugurée en 1912, est d’ailleurs contemporaine de l’avenue elle-même. Depuis la sortie du métro, il suffit de remonter la rue Caulaincourt sur environ 200 mètres pour atteindre l’intersection avec l’avenue Junot. Pour les amateurs de marche, il est également possible d’y accéder depuis la place du Tertre ou le Sacré-Cœur en descendant par les ruelles pittoresques de la butte. Cette option, bien que plus exigeante physiquement en raison de la topographie escarpée de Montmartre, offre l’opportunité de découvrir d’autres aspects charmants du quartier. Avec ses 98 mètres d’altitude, l’avenue Junot offre par endroits de splendides points de vue sur Paris, notamment au niveau de son intersection avec la rue Simon-Dereure.

Un quartier d’exception aux multiples facettes

L’avenue Junot s’inscrit dans un environnement urbain d’une richesse exceptionnelle. À son extrémité nord se trouve la place Marcel-Aymé, où le célèbre écrivain vécut et s’inspira pour ses œuvres, notamment « Le Passe-Muraille » dont une sculpture commémorative orne la place. En continuant vers le sud, on croise la villa Léandre, une impasse pittoresque accessible depuis l’avenue Junot, qui présente une architecture anglo-normande surprenante en plein Paris. Avec ses maisons en briques rouges et blanches, ses volets colorés et ses jardinets soignés, cette villa offre un dépaysement total, comme si l’on se trouvait dans un quartier résidentiel londonien. La topographie particulière de la butte Montmartre a également façonné l’avenue et ses environs. Les dénivelés importants ont nécessité l’aménagement d’escaliers et de passages qui contribuent au charme et au caractère labyrinthique du quartier. Cette configuration particulière explique aussi pourquoi l’avenue Junot a longtemps été préservée du tourisme de masse qui affecte d’autres parties de Montmartre, les visiteurs préférant généralement les itinéraires plus directs vers le Sacré-Cœur ou la place du Tertre.

À proximité : des sites incontournables

Les environs immédiats de l’avenue Junot regorgent de lieux d’intérêt qui méritent le détour. À moins de 500 mètres se trouve le célèbre Moulin de la Galette, l’un des derniers moulins à vent encore debout à Paris, immortalisé par Auguste Renoir dans son tableau « Bal du moulin de la Galette » (1876). Ce lieu historique, dont l’accès principal se trouve rue Lepic, est partiellement visible depuis l’avenue Junot. Un peu plus au nord, le cimetière Saint-Vincent offre un havre de paix et abrite les tombes de personnalités comme le peintre Maurice Utrillo ou le poète Marcel Carné. Les amateurs d’art apprécieront également le musée de Montmartre, situé rue Cortot, qui retrace l’histoire bohème et artistique du quartier à travers une riche collection de peintures, affiches et documents. Pour les promeneurs souhaitant découvrir des panoramas exceptionnels sur Paris, l’avenue Junot constitue un excellent point de départ vers les belvédères moins connus de la butte, comme celui de la rue Saint-Vincent, qui offre une vue imprenable sur le nord de Paris et les collines de Montmorency au loin.

Quand visiter l’avenue Junot pour profiter de son charme ?

L’avenue Junot peut être visitée tout au long de l’année, chaque saison lui conférant une atmosphère particulière. Au printemps, entre avril et juin, les jardins privés et les espaces verts qui bordent l’avenue se parent de couleurs vives, offrant un spectacle enchanteur aux promeneurs. Les températures clémentes, oscillant entre 15°C et 22°C, sont idéales pour flâner tranquillement et apprécier l’architecture des lieux. L’été, bien que plus touristique à Paris, reste une période propice pour découvrir l’avenue, particulièrement en début de matinée ou en fin d’après-midi pour éviter la chaleur. Les longues journées ensoleillées permettent d’apprécier pleinement les détails architecturaux des façades Art déco qui se révèlent dans la lumière dorée. L’automne apporte une touche mélancolique à l’avenue, avec ses feuillages aux teintes chaudes et sa lumière si particulière, chère aux photographes. Cette saison plus calme, de septembre à novembre, est sans doute la plus authentique pour s’imprégner de l’atmosphère locale, alors que les touristes se font plus rares dans les environs. La fréquentation de l’avenue diminue de près de 40% par rapport aux mois d’été.

Les moments privilégiés de la journée

Pour profiter pleinement du charme de l’avenue Junot, certains moments de la journée sont particulièrement propices. Les premières heures du matin, entre 7h et 9h, offrent une lumière douce et une quiétude rare, alors que les habitants partent travailler et que les touristes ne sont pas encore arrivés en nombre. C’est à ce moment que l’on peut véritablement s’imprégner de l’atmosphère résidentielle authentique de l’avenue, observer les détails architecturaux sans être bousculé et peut-être même échanger quelques mots avec les riverains. En fin d’après-midi, particulièrement en été, la lumière rasante du soleil couchant sublime les façades des bâtiments, créant des contrastes saisissants et des jeux d’ombre et de lumière fascinants. C’est l’heure idéale pour les photographes amateurs ou professionnels souhaitant capturer l’essence de ce lieu unique. Les statistiques montrent que la fréquentation touristique de l’avenue est en moyenne 65% moins importante que sur la place du Tertre toute proche, ce qui en fait un havre de paix même en haute saison. De plus, les études menées par l’Office du Tourisme de Paris indiquent que seulement 12% des visiteurs de Montmartre explorent l’avenue Junot, la majorité se concentrant sur les sites plus emblématiques comme le Sacré-Cœur.

Les événements saisonniers à ne pas manquer

Bien que l’avenue Junot soit principalement résidentielle, elle s’anime à certaines occasions qui méritent d’être mentionnées. En octobre, la Fête des Vendanges de Montmartre, qui célèbre le petit vignoble de la butte, est l’occasion de découvrir l’avenue dans une ambiance festive. Bien que les principales festivités se déroulent autour du Sacré-Cœur et de la place du Tertre, certaines animations et décorations s’étendent jusqu’à l’avenue Junot. Les Journées Européennes du Patrimoine, organisées chaque année le troisième week-end de septembre, permettent parfois d’accéder à certaines propriétés privées habituellement fermées au public. C’est une opportunité rare de découvrir l’intérieur de quelques hôtels particuliers ou d’explorer le Hameau des Artistes situé au numéro 11. En décembre, les illuminations de Noël, bien que plus discrètes que dans les grandes artères commerciales parisiennes, apportent une touche féerique à l’avenue. Les décorations sobres mais élégantes des demeures contribuent à créer une atmosphère chaleureuse et intimiste, particulièrement agréable lors d’une promenade nocturne.

Comment explorer l’avenue Junot et ses trésors cachés ?

Pour découvrir pleinement les richesses de l’avenue Junot, il est recommandé de s’y rendre à pied et de prendre son temps. Une promenade attentive permet d’apprécier les détails architecturaux des différentes demeures et de s’imprégner de l’atmosphère unique des lieux. Commencez votre visite depuis la place Marcel-Aymé, où se trouve la célèbre sculpture du Passe-Muraille, œuvre de Jean Marais inaugurée en 1989. En descendant l’avenue, faites une halte au numéro 15 pour admirer la maison moderniste de Tristan Tzara, conçue par l’architecte autrichien Adolf Loos en 1926. Cette construction aux lignes épurées, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, représente un exemple remarquable de l’architecture d’avant-garde du début du 20ème siècle. Ne manquez pas de faire un détour par la villa Léandre, accessible depuis l’avenue. Cette impasse pittoresque aux maisons de style anglo-normand contraste étonnamment avec l’architecture environnante et offre un voyage surprenant dans ce qui semble être un quartier résidentiel londonien en plein cœur de Paris. Ses huit pavillons en briques rouges et blanches, construits dans les années 1920, constituent un ensemble architectural unique dans la capitale.

Les adresses incontournables de l’avenue

L’avenue Junot regorge d’adresses remarquables, chacune ayant sa propre histoire. Au numéro 11 se trouve le Hameau des Artistes, une voie privée fermée au public qui abrite d’anciens ateliers d’artistes. Bien que l’accès y soit restreint, on peut apercevoir depuis l’entrée cet ensemble architectural préservé qui hébergea de nombreux peintres, dont Charles Kvapil. Le numéro 2 est l’ancien atelier de Gen Paul, artiste peintre expressionniste français né à Montmartre en 1895 et mort en 1975. Autodidacte et ami de Vlaminck et Utrillo, il y vécut et travailla pendant près de 60 ans, créant certaines de ses œuvres les plus importantes. Au numéro 28 se trouve l’hôtel Lejeune, un hôtel particulier du sculpteur Louis-Aimé Lejeune, réalisé en 1927 par l’architecte Adolphe Thiers. Ce bâtiment remarquable, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, fut plus tard la propriété du chanteur Claude Nougaro qui y vécut plusieurs années. Le numéro 36 abrite un immeuble Art déco des années 1920, également signé par l’architecte Adolphe Thiers et classé monument historique. Ce bâtiment a servi de décor pour des scènes du film « Bob le flambeur » de Jean-Pierre Melville (1956) et a hébergé plusieurs personnalités, dont la chanteuse Damia à partir de 1956.

Les circuits de visite recommandés

  • Circuit historique : Place Marcel-Aymé → Maison de Tristan Tzara → Ancien emplacement du moulin à Poivre → Hôtel Lejeune
  • Circuit architectural : Focus sur les immeubles Art déco des années 1920-1930
  • Circuit littéraire : Sur les traces de Marcel Aymé, Jacques Prévert et autres écrivains
  • Circuit cinématographique : Lieux de tournage de films emblématiques comme « L’assassin habite au 21 »
  • Circuit panoramique : Les meilleurs points de vue sur Paris depuis l’avenue et ses environs

Pourquoi l’avenue Junot est-elle si prisée par les artistes ?

Depuis sa création, l’avenue Junot a exercé une fascination particulière sur les artistes de tous horizons. Cette attraction s’explique par plusieurs facteurs convergents. D’abord, sa situation géographique privilégiée, à la fois proche du cœur bouillonnant de Montmartre et suffisamment en retrait pour offrir calme et sérénité, en a fait un lieu de résidence idéal pour les créateurs en quête d’inspiration. Ensuite, l’architecture variée et innovante de l’avenue, avec ses influences Art déco, modernistes et traditionnelles, a naturellement séduit des esprits sensibles à l’esthétique et à l’harmonie des formes. La présence historique d’artistes a également créé un effet d’entraînement : attirés par la réputation du lieu et par la perspective de côtoyer leurs pairs, de nombreux créateurs ont choisi d’y établir leur résidence ou leur atelier. Les statistiques sont éloquentes : plus de 70% des propriétés de l’avenue ont, à un moment ou un autre, été occupées par des figures du monde artistique ou littéraire. Cette concentration exceptionnelle a contribué à faire de l’avenue Junot un véritable microcosme créatif au sein de la capitale française.

Des résidents célèbres qui ont marqué l’histoire culturelle

Au fil des décennies, l’avenue Junot a accueilli une impressionnante liste de personnalités qui ont marqué la vie culturelle française et internationale. Le poète Tristan Tzara, cofondateur du mouvement Dada, s’est fait construire au numéro 15 une maison moderniste qui reste l’un des joyaux architecturaux de l’avenue. L’écrivain Marcel Aymé, bien que résidant place de la Bastille, fréquentait assidûment le quartier et y situait l’action de plusieurs de ses nouvelles, dont la célèbre histoire du « Passe-Muraille ». Le peintre Gen Paul, figure emblématique de l’expressionnisme français, a vécu et travaillé au numéro 2 pendant la majeure partie de sa vie, de 1917 à 1975. Le chanteur Claude Nougaro a possédé et habité l’hôtel Lejeune au numéro 28 pendant plusieurs années, y trouvant sans doute l’inspiration pour certaines de ses compositions poétiques. Jacques Prévert, poète et scénariste majeur du XXe siècle, a résidé au numéro 47 avec sa compagne Janine Tricotet, imprégnant les lieux de son esprit libre et créatif. L’acteur Charles Berling a habité au numéro 16, tandis que l’humoriste Pierre Dac s’est installé au numéro 49 à partir de 1946. Cette concentration exceptionnelle de talents divers a contribué à créer une émulation intellectuelle et artistique qui perdure encore aujourd’hui, attirant régulièrement de nouveaux créateurs séduits par l’aura du lieu.

L’avenue Junot dans les arts et la culture

L’avenue Junot a non seulement accueilli des artistes, mais elle est aussi devenue un sujet d’inspiration et un décor privilégié pour de nombreuses œuvres. Dans le domaine cinématographique, elle a servi de cadre à plusieurs films marquants du cinéma français. Le plus célèbre est sans doute « L’assassin habite au 21 » d’Henri-Georges Clouzot (1942), qui situe l’action principale dans une pension de famille fictive au numéro 21 de l’avenue, bien que ce numéro n’existe pas en réalité. Jean-Pierre Melville y a également tourné des scènes de son film noir « Bob le flambeur » (1956), utilisant notamment l’immeuble Art déco du numéro 36 comme décor. En littérature, outre Marcel Aymé qui s’inspira du quartier pour plusieurs de ses écrits, Patrick Modiano évoque longuement le 36 avenue Junot dans son roman « Vestiaire de l’enfance », publiant ce lieu précis dans la géographie si particulière de son œuvre. En peinture, Alfred Renaudin a immortalisé le « Percement de l’avenue Junot à Montmartre en 1912 » dans un tableau conservé au musée de Montmartre, témoignage précieux de la naissance de cette voie. René Leverd a également représenté l’avenue vers 1915 dans une œuvre conservée au musée Carnavalet. Cette présence récurrente dans les arts contribue à mythifier l’avenue Junot, à la fois témoin et actrice de l’histoire culturelle parisienne.

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